Une origine liée à Saint Dominique et la dévotion mariale

L’histoire du chapelet est indissociable de la figure de Saint Dominique, fondateur de l’ordre des Dominicains. Selon la tradition catholique, au XIIIe siècle, la Vierge Marie serait apparue à Saint Dominique pour lui confier un chapelet, accompagné d’une prière particulière composée de Notre Père, Ave Maria et Gloire à Dieu. Ce chapelet originel, appelé le « Psautier de la Vierge », comptait 150 Ave Maria, en référence aux 150 psaumes de la Bible.
Le terme même de « chapelet » tire son origine de l’ancien mot français chapel, signifiant couronne de fleurs, généralement composée de roses. Cette couronne symbolique était souvent offerte à la Vierge Marie en hommage à sa pureté et à son rôle de Mère de Dieu. Les perles de bois qui composent le chapelet représentent ces roses spirituelles, offertes à travers chaque prière. A partir du XVe siècle, grâce à des figures comme Alain de la Roche, la méditation sur les mystères de la vie du Christ fut intégrée à la prière du chapelet, donnant naissance au rosaire tel que nous le connaissons aujourd’hui.

 

Béraudy & Vaure, artisan de tradition et d’excellence

Depuis plus d’un siècle, Béraudy & Vaure s’illustre dans l’artisanat industriel en concevant des objets de grande qualité, notamment dans le domaine religieux. Grâce à un savoir-faire d’exception, le groupe Martineau perpétue la fabrication des perles de chapelet et autres pièces emblématiques avec un souci constant du détail et de l’authenticité. Chaque perle, qu’elle soit en bois, métal ou matériau noble, est façonnée avec précision, témoignant d’un respect profond pour la tradition et la symbolique spirituelle.
En associant innovation technique et héritage artisanal, nous offrons des créations à la fois intemporelles et modernes. Ces objets, qu’ils soient destinés à la prière ou à la contemplation, incarnent des valeurs fortes : qualité, dévotion et excellence.
Ainsi, les perles de chapelet que nous fabriquons ne sont pas seulement des éléments de prière, mais de véritables témoins du patrimoine catholique, transmis de génération en génération.

 

Un outil de prière au symbolisme profond

Les 59 grains qui composent un chapelet traditionnel sont bien plus que des marqueurs de prière. Chaque dizaine, formée d’un Notre Père, de dix Ave Maria et d’un Gloire à Dieu, invite les croyants à méditer sur l’un des vingt mystères du rosaire : joyeux, lumineux, douloureux ou glorieux. Ces mystères, répartis selon les jours de la semaine, permettent aux fidèles de revisiter les étapes clés de la vie du Christ, de sa naissance à sa résurrection.
Au-delà de son aspect religieux, le chapelet est aussi une invitation à la contemplation et à l’introspection. Il guide les croyants dans une quête de paix intérieure et d’union avec Dieu, tout en offrant une structure simple et accessible pour approfondir leur foi. Objet à la fois symbolique et spirituel, le chapelet continue, des siècles après sa création, d’incarner la dévotion et l’espérance des croyants, tout en restant un précieux héritage de l’histoire chrétienne.